Brexit : les Hauts-de-France sont prêts
Le 17 octobre 2019, l’Union européenne et le Royaume-Uni se sont accordés sur les modalités de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. Entré en vigueur le 31 janvier 2020, ce texte permet la mise en place d’une période de transition qui a débuté le 1er février 2020 et qui s’achèvera le 31 décembre 2020. Pendant cette période, l’Union européenne et le Royaume-Uni mènent des négociations sur leur relation future. Si un accord est trouvé avant la fin de la période de transition, celui-ci définira la relation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni dans un certain nombre de domaines.
Quelle que soit l’issue des négociations, les règles européennes ne s’appliqueront plus au Royaume-Uni après le 31 décembre 2020. Il est primordial d’être prêts pour faire face à la fin de cette période de transition.
Située au cœur de la «mégalopole européenne», la région Hauts-de-France est à équidistance de Paris, Londres et Bruxelles. Elle dispose d’une façade maritime de 180km émaillée de trois ports leaders dans leurs domaines. Les infrastructures régionales de transports sont remarquables et permettent le déploiement de fortes capacités logistiques qui en font la plaque tournante des flux: autoroutes, TGV, Eurostar, canaux et, demain, le Canal Seine-Nord-Europe. Ce positionnement géographique n’est pas sans poser des défis dans le contexte du Brexit.
Depuis déjà plus de 2 ans, le territoire s’est fortement engagé pour accroître sa résilience face au Brexit, en se dotant d’outils performants permettant de garantir la sécurité et la fluidité à la frontière. Ce travail s’est accompagné d’un partenariat exemplaire avec le tissu économique et,notamment, les opérateurs chargés des échanges transmanche.
Main dans la main, les services publics, collectivités territoriales, chambres consulaires et entreprises se sont mobilisés afin que le Brexit soit synonyme du maintien de l’avantage géographique des Hauts-de-France.